Céleste PEDOUX
/ Artiste naïf
Allégories et portraits
La personnalité de l’artiste se lit à travers trois allégories des années 50 : Croyant, partisan de la paix et choqué par la guerre, Pedoux se livre ici totalement dans des thématiques « singulièrement » personnelles.
L’allégorie (du grec allêgorein : parler par images) – consistant à représenter une idée abstraite sous une forme concrète – est le vecteur le plus assuré du caractère naïf de sa manière de peindre.
S’il a réalisé de nombreuses compositions, à la fois stables et cohérentes, la volonté est ici différente : il privilégie le sens plutôt que la recherche d’être homogène à la réalité. C’est donc précisément ici que le caractère naïf de son œuvre se perçoit le plus.
Quelques portraits et représentations religieuses ont été conservés. La figure humaine n’apparait qu’à quelques reprises dans les réalisations de Pedoux ; la plupart du temps, la raison semble approcher de la sphère sentimentale.